Le problème, c'est que cette richesse fonctionnelle s’accompagne d’une surface d’attaque énorme,
bien supérieure à celle d’un ordinateur classique. Les connexions 4G/5G, le Wi-Fi, le Bluetooth,
le GPS, les capteurs, les applications tierces... tout cela forme une multitude de portes potentielles
pour des intrusions, des fuites ou des détournements.
Même les meilleurs antivirus mobiles ne peuvent assurer une protection totale. Pourquoi ?
Parce qu’ils opèrent dans un environnement que ni eux ni l’utilisateur ne contrôlent complètement.
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Peter Norton lui-même, figure emblématique de la cybersécurité, reconnaissait que la partie téléphonique
des smartphones (la base même de leur fonction) empêche toute sécurisation absolue. Les appels, les SMS,
la géolocalisation, les applications à autorisations étendues... autant de failles que même les solutions
les plus avancées ne peuvent colmater intégralement.
Les utilisateurs croient souvent qu’un antivirus suffit à se protéger.
Mais la réalité est plus complexe : sur mobile, les données transitent via des systèmes,
serveurs et réseaux que vous ne maîtrisez pas, souvent même dans des pays étrangers.