Fin du cash, carte bancaire, CBDC : ce qui se prépare en France et en Europe
Préliminaire: Même si des revues aussi sérieuses que "Capital" ,afirment encore que la monaie ne disparaitera
pas, (
voir l'article ) ils notent cependant la baisse constante de l'utilisation de l'argent liquite, et devront revenir sur ce sujet en 2026 ou 2027 !
l'enjeux financier est considérable, et en prime l'énorme réseau de trés jeunes payés en liquide pour des actes répehensibles ne sertont plus
finançables ! un autre point est le cout énorme des distributeurs et leurs pillage etc...
La question de la disparition de l’argent liquide ne relève plus de la science-fiction.
Partout dans le monde, et en particulier en Europe, des signaux forts montrent qu’on s’oriente
vers un système monétaire où l’argent physique (pièces et billets) serait progressivement
remplacé par des monnaies numériques centralisées.
Alors que cette transformation est souvent présentée comme une simple évolution technologique,
elle pose de nombreuses questions démocratiques, sociales et de libertés individuelles.
Pourquoi parle-t-on de la fin du liquide ?
Depuis plusieurs années, les paiements par carte bancaire, mobile ou virement ont explosé.
En parallèle, de nombreuses banques réduisent le nombre de distributeurs automatiques,
rendant l’accès au liquide plus difficile.
Certaines grandes enseignes n’acceptent plus les espèces.
Ce phénomène est encouragé par des politiques visant à lutter contre la fraude,
le travail au noir ou encore le financement du terrorisme.
Mais derrière ces raisons officielles, beaucoup d’experts y voient une volonté
de contrôle accru des populations à travers la traçabilité totale des paiements.
C’est quoi une "monnaie numérique de banque centrale" (CBDC) ?
Une CBDC est une monnaie officielle (comme l’euro), mais dématérialisée et émise par
la banque centrale (comme la BCE pour l’euro).
Contrairement à Bitcoin ou aux cryptomonnaies, elle n’est pas décentralisée. Elle est programmable :
cela signifie que l’émetteur (la Banque centrale) peut décider où, quand et comment cet argent est utilisé.
Par exemple : Interdire l’achat d’alcool avec certaines aides Limiter les montants utilisables sur certains produits
Imposer une date d’expiration des fonds Les expérimentations en cours en Europe :
La Banque centrale européenne (BCE) travaille déjà
depuis plusieurs années sur l’euro numérique. Un projet pilote a été lancé dans plusieurs pays
avec des banques partenaires. L’objectif est de proposer une alternative numérique à l’euro,
en complément (temporaire ?) de l’argent liquide.
En France, la Banque de France a testé ces technologies dans des projets pilotes notamment avec la Société Générale.
Les pays nordiques (Suède, Norvège…) sont déjà bien avancés vers une société sans cash.
Quels sont les risques ?
Perte d’anonymat total : tous les paiements peuvent être tracés.
Contrôle total : l’État (ou une entité centralisée) peut bloquer,
limiter ou taxer un compte numérique selon ses critères.
Discrimination financière : certaines personnes ou groupes pourraient être exclus
ou limités dans l’accès à leur propre argent. Fin de la souveraineté individuelle :
on ne pourrait plus "retirer son argent" ni en garder une partie à l’abri.
Et si l’on refuse ? Il est probable qu’au début, les deux systèmes coexistent (cash + numérique).
Mais petit à petit, le liquide pourrait devenir inutilisable : Fermeture des distributeurs
Commerçants qui ne l’acceptent plus Limites imposées sur les paiements en espèces
Le refus individuel deviendra alors inopérant si l’ensemble du système devient numérique.
Que faire dès maintenant ? Informer ses proches, notamment les jeunes générations qui n’ont
jamais utilisé d’argent liquide. Diversifier ses moyens de paiement : avoir un peu de cash,
explorer les systèmes alternatifs. Surveiller l’évolution des lois :
un débat parlementaire est prévu au niveau européen. Créer des espaces de résistance pacifique
(ex : commerçants qui continuent à accepter les espèces).
Conclusion : => Le passage à une société sans argent liquide n’est pas qu’une affaire de modernisation.
C’est une transformation civilisationnelle, aux conséquences profondes sur la liberté,
la vie privée, et le rapport au pouvoir. Refuser d’en parler aujourd’hui, c’est accepter
que cela se fasse sans nous demain.